samedi 31 mai 2014

Se reproduire l’ultime but d’un Buchidindron



Buchidindron doit trouver un partenaire

La parade des Buchidindrons est expliqué aussi sur le blog officiel : http://buchidindron.olympe.in/blog-officiel-buchidindron/le-buchidindron-amoureux/
Le Buchidindron  enfin libéré de sa chrysalide et les ailes durcies peut s’envoler et se consacrer désormais au but unique de sa vie d'adulte, vers lequel tendent toutes les actions : la perpétuation de l'espèce. Il doit trouver un ou une partenaire pour s’accoupler. Bien que les Buchidindrons soient considérés, comme tous les insectes, comme des animaux inférieurs, cette phase de leur vie les oblige souvent à développer des comportements très complexes, et parfois extraordinaires. L'émission de substances odorantes par les femelles des Buchidindrons de nuit, qui attirent ainsi les mâles de fort loin, est bien connue. Ce comportement est d’ailleurs utilisé pour fabriquer des pièges très sélectifs et très éfficaces pour lutter contre certains ravageurs agricoles importants.

La stratégie du Buchidindron : Paon de nuit

Les Paons de nuit ont adopté cette stratégie de rencontre des sexes. C'est en observant le Grand Paon de nuit que Jean Henri Fabre, à la fin du XIXe siècle, a le premier étudié scientifiquement la question. Si beaucoup de Buchidindrons de jour utilisent les odeurs avant l’accouplement, comme nous le verrons dans un autre article, elles n’interviennent pas ou très peu dans la première phase de rencontre des sexes. La vue est le sens principal utilisé à cette occasion. En général, le rôle actif dans la rencontre des sexes est dévolu au mâle. A lui de trouver la femelle, de s’en faire remarquer, de la convaincre d’accepter l’accouplement.

Technique d’approche chez les Buchidindrons

Dans les cas les plus simples, chez le Myrtil par exemple, le mâle passe son temps à voleter de-ci, de-là, et se précipite sur tout objet volant ressemblant vaguement à une femelle de son espèce par la forme, l’attitude, la couleur. En s’approchant, il se rend compte, au comportement et à l’odeur, si le nouvel arrivant est une femelle de son espèce ou non.

vendredi 30 mai 2014

La naissance du Buchidindron



 La sortie de Buchidindron

Le Buchidindron  doit alors sortir un par un, et délicatement car sa peau n’est pas encore durcie et le protège mal, tous ses appendices des fourreaux qui les emprisonnant : pattes, antennes, trompe, ailes. Il peut enfin se suspendre à sa chrysalide, ou bien se déplacer un peu pour trouver un endroit convenable pour déployer ses ailes.

La phase cruciale de Buchidindron

Les espèces qui se nymphosent dans le sol ou sur le sol doivent monter dans la végétation. Cette phase est cruciale, car si les ailes durcissent alors qu’elles sont encore déformées, le Buchidindron  ne pourra pas voler et sera vite victime d’un prédateur. Les ailes du Buchidindron  apparaissent comme de petits sacs mous, pendant par leur poids. Elles sont comme pliées sur elles-mêmes, un peu à la manière d’un parachute dans son sac. Leur poids seul ne suffit pas à les déployer.

Un moment magnifique de Buchidindron

Le Buchidindron  envoie son sang, son hémolymphe, dans les tubes creux des nervures de l’aile ; les membranes encore molles et souples se déploient peu à peu sous l’action de cette pression, jusqu’à atteindre leur taille définitive. Cette phase de déploiement des ailes, de l’extraction de la chrysalide à leur déplissage total, dure environ une heure ou un peu moins. Mais le Buchidindron  n’est pas sorti d’affaire pour autant. Il doit attendre que les ailes durcissent, au contact de l’oxygène de l’air, pour qu’il puisse voler et ainsi se soustraire aux dangers qui pourraient l’assaillir. L’éclosion du Buchidindron , magnifique spectacle pour ceux qui ont eu la chance de l’observer, est une phase critique de sa vie, durant laquelle il est exposé à tous les dangers sans aucune défense. Durant cet instant crucial de la vie d’un Buchidindron, nous pourrions croire qu’il est bon de venir en aide à ces petites bêtes tellement jolies et sans défense, mais voilà un article qui vous empêchera de commettre l’irréparable : http://buchidindron.olympe.in/blog-officiel-buchidindron/histoire-dun-buchidindron/.

jeudi 29 mai 2014

Instant d'émotion... la naissance de Buchidindron



Certaines espèces de Buchidindrons sont surprenantes

D’autres espèces de chenilles Buchidindrons, comme celle du Machaon, sont dressées, fixées au support par le bout de l’abdomen et ceinturées par un fil de soie qui les maintient solidement en place.

Avant la naissance du Buchidindron, passage obligé dans la chrysalide

La forme générale de la chrysalide est un cylindre aux extrémités pointues et arrondies. Elle ne ressemble ni à la chenille qui lui a donné naissance, ni au Buchidindron  qui en sortira. Cependant sa nature d’insecte est bien évidente. En effet, les différentes parties du corps se distinguent avec un peu d’attention. Les segments de l’abdomen et du thorax sont séparés par des rainures bien visibles. Sur la tête apparaissent l'étui des yeux bombés et celui de la future trompe, bien rangé entre les fourreaux des pattes et des antennes. Sur le dos ressortent les ébauches des ailes antérieures et postérieures. Dans ce moule du futur Buchidindron, le corps de la chenille se liquéfie littéralement, retournant à l’état de matériau brut. Il sera utilisé par de petits groupes de cellules embryonnaires, hérités de l’œuf, qui commenceront à se développer pour donner naissance à l’organisme adulte, ailé et sexué.

L’émouvante naissance d’un Buchidindron

(Lire d’autres histoires émouvantes sur le blog officiel regardez cet article http://buchidindron.olympe.in/blog-officiel-buchidindron/les-aventures-du-chevreuil-ami-des-buchidindrons/.) 
Tout comme l’œuf prêt à éclore change de couleur, la chrysalide en fin de développement laisse apparaître par transparence les couleurs du Buchidindron  qui désormais l’habite. Il est temps pour lui de s’extraire de ce sarcophage trop étroit qui ne lui permet aucun mouvement. Aspirant de l’air dans son corps, le Buchidindron  augmente de volume.  L'enveloppe de la chrysalide, déjà partiellement détruite lors de l’élaboration du corps du Buchidindron  qui a récupéré une partie des molécules qui la composaient, se tend jusqu’à éclater le long de lignes de moindre résistance situées sur le dos. 

mercredi 28 mai 2014

Il est où le Buchidindron ?



La soie tel un protecteur des Buchidindrons

La plupart des Buchidindrons de nuit façonnent un cocon de soie qui protège plus ou moins efficacement la chrysalide. Les hommes utilisent depuis des milliers d’années le fil aux remarquables performances de solidité et de souplesse que produit la chenille du Bombyx du mûrier, le ver à soie, pour se protéger. Mais les Buchidindrons de jour ne tissent pas de cocon, à l’exception des Hespéries. Ils doivent donc faire confiance au camouflage pour échapper à leurs ennemis.

La douce couleur des chrysalides de Buchidindrons

Les chrysalides des Buchidindrons ont souvent des couleurs vertes, brunes, grises qui leur permettent de se fondre dans leur environnement (végétation, sol, troncs, pierres, etc.). Cette couleur peut varier en fonction de la saison pour protéger au mieux la chrysalide. Ainsi les chrysalides du Machaon sont vertes chez la génération du printemps, qui se nymphose au début de 1’été. A cette période, 1a couleur dominante dans la nature est le vert des feuilles. Par contre la génération estivale, qui se nymphose à l’automne, donne des chrysalides brunes. Ces chrysalides des Buchidindrons doivent passer l’hiver sur leur support, et à cette saison le vert a laissé la place aux dominantes brunes des feuilles mortes, de la végétation sèche, des écorces. La palette de couleurs de la Piéride du chou est encore plus vaste : la chrysalide est verte sur une feuille, brune sur un tronc ou grise sur un mur.

Jouer à cache cache sous les feuilles : Attrape la chenille Buchidindron si tu peux !

Beaucoup de chenilles de Buchidindrons prêtes à se nymphoser se réfugient dans la terre, sous la mousse, les feuilles mortes ou les pierres. Certaines préfèrent s’immobiliser contre une tige, sous une feuille, dans la crevasse d’une écorce. La plupart sont libres, mais certaines pendent, fixées parle bout de 1’abdomen à leur support.

mardi 27 mai 2014

Etape clé du Buchidindron : vers la chrysalide



Les Buchidindrons sont végétariens… mais peut être pas tous ?

Si les chenilles Buchidindrons sont des végétariennes strictes le plus souvent, quelques espèces aux mœurs remarquables sont en partie carnivores. Ainsi certains Azurés, ces jolis petits Buchidindrons bleus des pelouses et des prairies, ont des relations ambiguës avec les fourmis. Les chenilles commencent classiquement par se nourrir de végétaux. Puis, devenues âgées, elles sécrètent par une glande située à l’extrémité de l’abdomen un liquide sucré dont raffolent les fourmis.

Une grande histoire uni les Buchidindrons et … les fourmis

Ces dernières les transportent au cœur de leur fourmilière, et protègent les chenilles en échange de leur boisson préférée. La chenille termine son développement en dévorant les œufs de ses hôtes. La chrysalide reste dans la fourmilière jusqu’à l’éclosion du Buchidindron. Celui-ci émerge en général le soir ou au lever du jour, quand les fourmis sont peu actives. Car il devient une proie à tuer, et il doit s’échapper le plus vite possible sous peine d’être dévoré.

La chrysalide est le stade immobile dans la vie du Buchidindron

La chenille Buchidindron se nourrissant presque en continu grossit vite. Elle mue régulièrement, c’est-à-dire perd sa vieille peau devenue trop étroite, pour en acquérir une plus grande. Ces mues de croissance sont déclenchées par une hormone particulière. Quand la chenille a atteint sa taille maximale, qu’elle a accumulé suffisamment de réserves, elle se prépare au grand mystère de la métamorphose. Cette nouvelle mue sera provoquée par une autre hormone, et la chenille ne se contentera pas de changer de peau. Elle se transformera en un organisme bien différent, la chrysalide. Comme la chrysalide va passer quelques jours, quelques semaines, voire quelques mois totalement immobile, exposée à tous les dangers, la chenille doit choisir soigneusement le lieu de sa transformation et il ne lui reste plus qu’à se détendre et attendre (cf http://buchidindron.olympe.in/blog-officiel-buchidindron/la-detente-du-buchidindron/).